Lundi soir, la 68ème édition du festival d’Anjou a été inaugurée conjointement par Christian Gillet, Président du Conseil Départemental de Maine-et-Loire, et Brigitte Fossey, comédienne, présente pour rendre hommage à son ami Jean-Claude Brialy, directeur artistique du festival d’Anjou entre 1985 et 2001, disparu en 2007.
Brigitte Fossey éclate de rire quand elle réalise qu’elle a inversé le micro et la rose blanche qu’elle doit déposer au pied de la scène, afin de garantir une météo clémente pendant la durée du festival.
Brigitte Fossey a partagé avec tendresse, humour et poésie ses souvenirs sur Jean-Claude Brialy, mais également ses participations au festival. Elle a notamment évoqué avec malice l’issue de la représentation de la pièce « La surprise de l’amour », de Marivaux, interrompue pendant près de deux heures à cause de fortes pluies : « Jean-Claude avait dît à chacun de mettre un sac poubelle sur la tête. Mais à un moment donné il a fait tellement de pluie qu’on a dû arrêter deux heures (…) Et puis, il a plu un peu moins, il (NDLR : Jean-Claude Brialy) a dit « On y retourne ! » et on a terminé sous la pluie, on s’est roulé par terre avec nos costumes du 18ème ! ».
Pour ne pas faillir à la tradition initiée par Albert Camus dans les années 50, et reprise par Nicolas Briançon à l’occasion des 60 ans du festival, Brigitte Fossey a déposé une rose blanche au pied de la scène, afin de garantir une météo clémente durant les trois semaines du festival.
Après la représentation de la pièce « Faisons un rêve », de Sacha Guitry, ce lundi 12 juin, les soirées se poursuivent jusqu’au samedi 1er juillet, date de clôture de l’édition 2017.
Une partie de l’équipe du festival d’Anjou 2017, habillée à la mode des années 50, en clin d’œil à la pièce « Faisons un rêve » transposée à cette période.
Tags: Festival d'Anjou