La pièce « L’étudiante et Monsieur Henri » d’Ivan Calbérac, mise en scène pas José Paul cartonne depuis près de deux ans, à Paris et en tournée à travers la France. Cette comédie tendre et drôle a ravi le public du festival d’Anjou, vendredi soir, au château du Plessis-Macé.

Roger Dumas (Monsieur Henri) et Claudia Dimier (Constance, l’étudiante)
Après un accueil chaleureux reçu au Grand Théâtre d’Angers, en mars dernier, les spectateurs du festival d’Anjou ont également apprécié cette comédie familiale douce-amère qui voit se croiser différentes générations : le vieux monsieur bourru et solitaire, le fils de ce dernier et sa femme, l’étudiante. Le public a ri de bon cœur durant toute la soirée.
La complicité que les quatre comédiens ont nouée sur scène au fil des représentations se retrouve à la ville. Ils prennent un réel plaisir à jouer ensemble. A quelques heures de monter sur scène, Roger Dumas, le doyen de l’équipe avec ses quatre-vingt-deux printemps, n’hésite pas à pousser la chansonnette, chorégraphie à l’appui, pour le plus grand plaisir de ses camarades. Une énergie communicative que le public constate également sur scène à chaque représentation. Le jeu des comédiens est parfait, drôle, touchant, émouvant.
« On a entendu rire dans l’ensemble des gradins. C’est génial, tout comme de jouer en plein air ! » (Sébastien Castro et Lysiane Meis)
Excellente performance de Roger Dumas qui parcourt tous les registres du bougon à l’émotion. Du Théâtre, du vrai.