« Homme et galant homme » au Plessis-Macé

Mardi soir, pour la soirée inaugurale de la 63ème édition du Festival d’Anjou, le château du Plessis-Macé, près d’Angers, accueillait la Troupe Régionale de Pays-de-la-Loire (TRPL) pour une interprétation de la pièce « Homme et galant homme », d’Eduardo de Filippo, mis en scène par Patrick Pelloquet.

Alberto et Biche, l’amant caché et la femme du comte, face à un dilemme cornélien

Pour lancer la soirée, Nicolas Briançon, directeur artistique du festival d’Anjou, s’est dit très heureux de retrouver le public angevin. « C’est mon 9ème festival déjà ! Je vous salue et vous embrasse. Bon festival ! », a-t-il poursuivit avant de prendre place dans les gradins.
Le décor fait de panneaux avec vitres souples, à effet miroir, pour délimiter les pièces, sur un plateau tournant, entraîne les comédiens dans un tourbillon de folie au changement de lieu : l’hôtel dans le lequel est logé une petite troupe de théâtre et leur impresario Alberto, la maison du Comte, mari de la jeune et belle Biche, pour finir au commissariat de police.
Pendant près de deux heures, le public est embarqué dans une histoire rocambolesque où se mêle absurde, comique de répétition, théâtre dans le théâtre et danses endiablées, à l’image du théâtre italien, le tout sur fond de Mambo italien qui revient de manière régulière pour ponctuer les rebondissements en tout genre : répétitions de la troupe de théâtre, soirée entre le Comte et sa femme, scène de panique au commissariat.
Les personnages, hauts en couleur et en tempérament, sont finalement tous liés par la même question sous-jacente : où est la limite entre raison et folie ? Faut-il feindre la folie pour échapper à une difficile réalité ?
Malgré le froid piquant qui a marqué cette soirée d’ouverture, les spectateurs ont répondu présents et applaudis la performance des comédiens, vêtus pour une température sous le soleil Napolitain, loin des 10°C atteints en fin de soirée.
En fin de salut, Patrick Pelloquet a tenu à remercier Anjou Théâtre, organisateur du festival d’Anjou, et Nicolas Briançon, directeur artistique, pour l’accueil. Clin d’œil également à l’équipe technique, qui par pluie et vent a répondu présent pour permettre à cette soirée de se dérouler sans accroches. « Je souhaite que la chaleur et le soleil napolitain accompagne cette 63ème édition ! », conclue-t-il avant de rejoindre les loges avec sa troupe.
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