Vendredi soir, le Centre de congrès d’Angers a accueilli la 352ème représentation de la nouvelle pièce écrite par Laurent Ruquier : « Je préfère qu’on reste amis ». Interprétée par Michèle Bernier et Frédéric Diefenthal, cette comédie romantique a reçu un accueil chaleureux de la part du public angevin durant une heure quarante de rires en cascade.
Mise en scène par Marie-Pascale Osterrieth, cette comédie romantique moderne de Laurent Ruquier a été spécialement écrite pour Michèle Bernier et Frédéric Diefenthal. Un vrai marathon pour ces deux comédiens, car les répliques et joutes verbales fusent sans cesse entre les deux personnages, tel un véritable ping-pong verbal, teinté d’un humour irrésistible. Les répliques font mouche pour le plus grand plaisir du public qui rit aux éclats tout au long du spectacle. Mention spéciale à Michèle Bernier pour l’énergie qu’elle dégage et les passages où elle pousse la chansonnette a cappella, avant même que la mélodie ne démarre. « Et puis, elle se recale parfaitement sur la musique ensuite ! C’est une sacrée performance. », admirent Dominique, Jocelyne, Noël, Marie et Alain.
L’histoire se déroule dans un décor bucolique, à la Crevette rose, charmante boutique de fleurs de Claudine (Michèle Bernier). Cette dernière reçoit sont meilleur ami et confident, Valentin (Frédéric Diefenthal). Elle décide de lui avouer enfin ses sentiments autour d’un repas où rien ne va se passer comme prévu. Pétillante et amoureuse de son meilleur ami depuis leur première rencontre, cinq ans auparavant, elle aime fredonner des chansons d’amour, l’occasion rêvée pour faire passer le message en musique. Pourtant, elle se heurte à un Valentin totalement hermétique, qui finit par lui lancer cette fameuse phrase tant redoutée : « Je préfère qu’on reste amis ! ». Mais la soirée ne se termine pas là et se révèle vite riche en rebondissements.
« A force d’entendre parler de toutes celles qui passent à la casserole, j’aimerais bien moi aussi y être dans la casserole. Mais pas de chance, lui c’est une Tefal, il s’attache pas ! »
(Claudine à propos des multiples conquêtes féminines de Valentin)