Samedi soir, au château du Plessis-Macé, Bruno Salomone a présenté son one man show intitulé « Euphorique », à l’occasion de la soirée de clôture du festival d’Anjou. Venus nombreux, les spectateurs étaient ravis.
Bruno Salomone au festival d’Anjou 2017
Dans ce spectacle original mis en scène par Gabor Rassov, Bruno Salomone raconte l’histoire de Golri, un enfant un peu spécial, né au Paradou, un soir de 31 décembre. Sa mère, Tatiana Pompémol, apprend par le médecin que son bébé est « incomplet. Il a une case en moins, ou en plus. Bref, il rit tout le temps. ». Au lieu de pleurer comme le font tous les nourrissons à leur naissance, cet enfant utilise le rire comme moyen de se faire comprendre.
« Quand j’étais petit, j’ai avalé une éponge. Du coup faut que je la nourrisse régulièrement. » (Bruno Salomone qui se désaltère au cours du spectacle)
Pendant près d’une heure trente, avec une chaise pour simple décor, le comédien et humoriste enchaîne plus d’une quarantaine de personnages aux noms souvent improbables. Il y a ainsi Golri bien sur, mais aussi Roland Culé, le producteur au franc parlé, Michaël Damour, le chanteur des années 80 mal dans sa peau, ou encore une panoplie d’oiseaux et animaux de la forêts dont le réalisme est étonnant. Tout ce petit monde, interprété avec une énergie déconcertante et euphorisante, entraîne le spectateur dans l’histoire loufoque de Golri, jusqu’à des retrouvailles disons… inattendues !
Mais Bruno Salomone a plus d’un tour dans son sac et présente un final pour le moins surprenant. Alors que le public enthousiaste est déjà debout en train d’applaudir sa performance, l’artiste se lance dans une interaction avec des spectateurs fictifs comme Martine Confort qui se plaint de ses voisins de gradin. Ce moment ludique et très drôle permet d’asseoir le talent de ce comédien aux multiples facettes. Une soirée délicieuse où le rire est le maître mot.
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