Lundi soir, la semaine du prix des Compagnies a débuté avec Le porteur d’histoire, écrit et mis en scène par Alexis Michalik. Au château du Plessis-Macé, pendant près de deux heures, la Compagnie Mises en capsules a bluffé les spectateurs du festival d’Anjou.
Sur scène, les cinq comédiens de la Compagnie Mises en capsules interprètent pas moins de trente-quatre personnages, pendant près de deux heures : une belle performance. Côté décor, un grand tableau noir où les informations essentielles de l’histoire sont inscrites à la craie, cinq tabourets et un portant de costumes, que les comédiens revêtent à vue au fil de la pièce.
Bruitages et mimes ponctuent le récit. Le spectateur se retrouve plongé dans le monde de l’imaginaire où la fiction rejoint parfois la réalité, pour mieux rebondir ensuite dans le conte. Le fil conducteur du Porteur d’histoire, ce sont les livres. Ces derniers traversent les époques et permettent de nombreux flash-back et retour au présent, pour une narration multidimensionnelle.
Les personnages historiques tels qu’Alexandre Dumas ou Marie-Antoinette croisent ici le chemin de Martin Martin, Alia et sa fille Jeanne, dont on suit le parcours en 2001, entre Algérie, Canada et France (Marseille et les Ardennes). Malgré une foultitude de personnages, le récit se tisse et débouche sur une conclusion littéraire et une pensée : « Le savoir est la source de la vie ».
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