Il joue le rôle de François Garnier, le père, dans la pièce Un drôle de père, de Bernard Slade, présentée les 13, 14 et 15 juin, au château du Plessis-Macé, dans le cadre du festival d’Anjou. Rencontre avec un véritable touche-à-tout, qui excelle à la fois dans la musique, le théâtre et l’humour.
Jeudi soir, sous un ciel enfin bleu, les gradins étaient complets pour la première des trois représentations angevines de la pièce Un drôle de père, de Bernard Slade, adaptée par Gérald Sibleyras et mise en scène par Jean-Luc Moreau. Un beau succès !
Eglantine RS : Quels sont vos points communs avec le personnage de François Garnier, que vous interprétez dans la pièce ?
Michel Leeb : Il est tout le temps en train de blaguer, ne rien prendre au sérieux, même dans les moments les plus graves. En revanche, je n’ai pas son immaturité et son sens de l’irresponsabilité. Lui (ndlr : François Garnier), c’est quelqu’un qui survole tout et qui ne veut rien prendre au sérieux. Moi il y a des choses que je suis obligé de prendre au sérieux. Dans l’ensemble le personnage me plait parce qu’il prend les choses de façon légère, et j’aime assez ça !
ERS : Dans cette pièce, Arthur Fenwick joue le rôle de Christophe Garnier, votre fils. Son personnage est très sérieux, à l’opposé du vôtre. Comment a-t-il réagi ?
ML : Au début il a eu du mal. Comme je suis blagueur, j’en rajoutais un petit peu et c’était très difficile pour lui, qui doit être très sérieux justement. Mais enfin maintenant, il s’est habitué (ndlr : la pièce en est à sa 200ème représentation) et je ne sais plus quoi trouver pour essayer de le faire craquer. (rires)
ERS : Après la tournée du Hilarmonic show, vous jouez à présent dans cette pièce, Un drôle de père, depuis septembre 2012. Vous partez ensuite en tournée pour 60 dates en France, Belgique et Suisse, jusqu’au 8 février 2014. Avez-vous déjà d’autres projets pour la suite ?
ML : En début d’année prochaine, je vais sortir un album jazz/rock, country/rock, des standards des années 60 et 70. Je suis en train de l’enregistrer avec un orchestre de sept musiciens. J’espère ensuite faire un spectacle avec cet album. Ce serait pour l’année 2014. Et puis, je cherche une autre pièce, j’aimerais continuer le théâtre, j’adore ça !
ERS : Comment se sont passées les retrouvailles avec l’Anjou et le public angevin ?
ML : Déjà avec le Hilarmonic, c’était formidable ! (ndlr : au festival d’Anjou 2011) C’est un public qui a l’habitude. Les gens sont à l’écoute, heureux de vous voir là, donc nous aussi et du coup, il y a un véritable échange. On passe un bon moment avec le public angevin qui est vraiment explosif. Hier soir, j’avais l’impression d’être sur un volcan ; la sensation d’un tsunami de rires qui arrive sur la scène. Ça fait du bien !
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