Mardi soir, l’humoriste Caroline Vigneaux a fait rire aux éclats les spectateurs du Grand Théâtre d’Angers lors de la représentation de son one woman show intitulé « Caroline Vigneaux quitte la robe ».
Ancienne avocate au barreau de Paris, Caroline Vigneaux change littéralement de métier en 2008 pour se tourner vers la scène et devenir comédienne. Dans ce one woman show, elle raconte la profession d’avocat et son rêve de défendre des innocents, l’excitation de mettre la robe pour la première fois, « La djellaba du justicier ! », avant la déception d’apprendre qu’elle débute en tant que commise d’office, et puis la qualité des procès verbaux, dont l’orthographe laisse beaucoup à désirer : « A mon avis, les flics tapent avec des moufles ».
« L’homme dans sa version de base, sans aucune option, va se tatouer Homme sur la poitrine, pour les moments où il ne se souvient plus bien. Oui, enfin lui il va écrire ça : O M ! » (Caroline Vigneaux)
Pour illustrer son changement de vie, elle déboutonne lentement sa robe d’avocate, façon strip-tease, sur un fond musical, avant de la lancer sur le côté de la scène. Elle est alors en tenue de ville, robe noire et collants noirs, l’histoire continue : son inscription à Pôle Emploi pour obtenir le statut d’intermittente du spectacle, son premier casting – une publicité pour un sex-toy, ses amours, son éducation très catholique, chez les bonnes soeurs, dans les Vosges, et ses relations pas toujours au beau fixe avec sa mère, qui souhaite plus que tout que sa fille reprenne la robe d’avocate.
« Mes parents ont même essayer de m’exorciser : sors de ce corps Jacqueline Maillant !! » (Caroline Vigneaux)